La puce Majorana 1 de Microsoft ouvre une nouvelle voie pour l’informatique quantique (contenu en anglais)

Microsoft a dévoilé Majorana 1, la première puce quantique au monde alimentée par une architecture « Topological Core » qui utilise des « topoconducteurs » nouvellement développés pour contrôler les particules de Majorana et créer des qubits plus fiables. Selon la firme, cette percée ouvre une voie claire pour intégrer un million de qubits sur une puce tenant dans la paume d’une main—le seuil nécessaire pour que les ordinateurs quantiques résolvent des problèmes concrets comme la décomposition des microplastiques ou le développement de matériaux auto-réparateurs.

L’architecture représente une refonte fondamentale de l’informatique quantique, permettant un contrôle numérique des qubits plutôt qu’un réglage analogique précis. L’approche de Microsoft, qui a nécessité la création d’une toute nouvelle structure de matériaux construite atome par atome, a maintenant été validée dans un article publié dans Nature confirmant à la fois la création de particules de Majorana et une technique de mesure suffisamment précise pour détecter la différence entre un milliard et un milliard plus un électrons dans un fil supraconducteur.

Le terme « intelligence artificielle » a été mis de l’avant par John McCarthy il y a plus de 60 ans, lors de la conférence de Dartmouth en 1956. Pour la plupart des gens, l’IA est « arrivée » depuis quelques années à peine. On peut présumer un certain nombre d’obstacles sur la route du quantique, comme sur celle de l’IA. Bien que de grandes compagnies comme Microsoft fassent des annonces intéressantes, un certain scepticisme est donc de mise.