Les exosquelettes auto-équilibrés révolutionnent la mobilité (contenu en anglais)
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Les exosquelettes auto-équilibrés révolutionnent la mobilité
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La compagnie canadienne Human in Motion Robotics se prépare à lancer des essais cliniques pour son exosquelette XoMotion, un dispositif de mobilité auto-équilibré qui permet aux utilisateurs souffrant de lésions de la moelle épinière de marcher sans béquilles ni déambulateurs. Contrairement aux exosquelettes conventionnels, XoMotion permet un fonctionnement mains libres grâce à un système de commande par joystick câblé, ce qui offre une plus grande indépendance et une meilleure fonctionnalité sur des terrains variés. La technologie intègre des actionneurs au niveau des articulations de la cheville, du genou et de la hanche, ainsi que des capteurs et des processeurs avancés similaires à ceux des robots humanoïdes. Le passage de l’utilisation clinique à l’utilisation domestique pose des défis techniques importants en raison de la diversité des environnements domestiques, mais les développeurs ont pour objectif de mettre à disposition des versions à usage personnel d’ici deux ans, ce qui pourrait transformer les options de mobilité pour les personnes atteintes de paralysie de la partie inférieure du corps.
Pris dans un contexte plus large, ce projet est aussi à remarquer, comme le «ChatGPT de la robotique », pour l’intersection des domaines de la robotique (par exemple en milieu industriel), de la santé, et de l’IA. Quand plusieurs domaines de ce type partagent des technologies, l’évolution de chaque industrie peut en bénéficier par transfert.
When Angus wants to put on an XoMotion, she can summon it from across the room with an app and order it to sit down next to her wheelchair. She’s able to transfer herself and strap herself into the device without help, and then uses a simple joystick that’s wired to the exoskeleton to control its motion.

Self-balancing exoskeletons use much of the same technology found in the many humanoid robots now entering the market. They have bundles of actuators at the ankle, knee, and hip joints, an array of sensors to detect both the exoskeleton’s shifting positions and the surrounding environment, and very fast processors to crunch all that sensor data and generate instructions for the device’s next moves.